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Sport Tunisien et performance: C’est autrement plus sérieux

Lorsque l’on projette d’atteindre de nouveaux seuils, il faudrait dire comment et citer les parties qui seront appelées à participer à cet élan qui se veut novateur.


Il y a ceux qui n’ont encore rien compris au « langage » que l’on doit tenir envers ceux qui cherchent la vérité et qui ont sans doute fouiné un peu partout pour la découvrir. Les moyens de communications actuels permettent de remonter aux sources et de comprendre sans effort ni détours.

Une longue, très longue tirade, pour exposer les problèmes que vit le sport tunisien. Un sport qui, pourtant,  arrive à s’imposer en dépit du manque de moyens et une absence d’infrastructures qui sont au bout du rouleau, par faute d’entretien et de mise à niveau. Malgré ces conditions défavorables, ce sport tunisien arrive à s’imposer tant au niveau mondial qu’olympique.

Un long exposé pour reprendre ces lapalissades qui ont déjà fait trop de mal. Ceux qui n’en sont pas convaincus n’ont qu’à faire l’effort d’aller farfouiller dans les archives. Ils retrouveront les mêmes arguments et les mêmes jérémiades. Mais pas de propositions concrètement exposées et avec des suggestions réalistes et rationnelles.

Le désengagement de l’Etat

On dit qu’une critique qui n’est pas suivie d’une suggestion, d’une proposition pratique, est une polémique inutile et qui risque de noyer le poisson dans l’eau sans rien résoudre. En effet, alors que le sport tunisien a été pionnier au niveau de la formation à la base en lançant dans les années soixante les écoles de sports, qui ont permis l’éclosion de valeurs sûres dans toutes les disciplines sportives, nous avons assisté à un véritable coup d’arrêt de la part de l’Etat qui s’est complètement désengagé en confiant cette formation aux clubs et aux fédérations. Cela a débouché sur des initiatives faites sur mesure pour «faire rentrer de l’argent» dans les caisses des clubs ou des fédérations. C’est ainsi qu’une fédération annonce au public que pour accéder à l’académie fédérale il faut payer sept cents dinars !

Et ceux qui ne disposent pas de cette somme que pourraient-ils faire ?

Lorsque l’on projette d’atteindre de nouveaux seuils, il faudrait dire comment et citer les parties qui seront appelées à participer à cet élan qui se veut novateur.

Lorsque l’on veut propager la pratique de l’éducation physique et sportive, le minimum de bon sens serait de donner une idée de la future organisation et citer ceux qui seront appelés à garantir les espaces et l’encadrement, sans lesquels il sera pratiquement impossible d’atteindre ces objectifs.

On n’arrête pas une nouvelle politique en faisant de la prose.

La «chose» sportive est autrement plus sérieuse.

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